Archives de l’année : 2015


Encore de la neige

Le 14 octobre

Nous nous sommes réveillés pour trouver qu’il avait neigé pendant la nuit: 10 – 12 cm au Col du Stelvio (et sur la voiture), davantage plus haut, et l’ensemble du paysage plâtré de neige fraîche jusqu’à 1800 m environ. J’avais prévu de faire une « haute route » du Col du Stelvio au Piz Chavalatsch, le point le plus oriental de la Suisse, puis descendre à Müstair. Bien que les prévisions météorologiques fussent plus ou moins d’accord sur une période plus calme, même légèrement ensoleillée jusqu’à la fin de l’après midi, la randonnée ne pouvait pas être abordée en toute sécurité avec 15 – 20 cm de neige fraîche. Les jeudi 15 et vendredi 16 apporteraient encore du mauvais temps. Donc, une fois encore, nous sommes rentrés à la maison, en traversant le Pass Umbrail, l’Ofenpass et col de la Flüela, en espérant une période stable de beau temps plus tard dans l’année, avec le risque que l’hiver s’installera pour le bon et que les montagnes ne seront accessibles qu’à ski. Heureusement, nous avions des pneus d’hiver sur la voiture et des chaînes à neige dedans (pas nécessaires aujourd’hui puisque les chasse-neige étaient très efficaces en Italie et en Suisse).

Photos:

Pass Umbrail, hier et aujourd’hui

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Brouillard

Le 13 octobre

Itinéraire:  Cancano (près du barrage) – Bocchetta di Forcola (2768 m) – Pass Umbrail (2501 m) – Stilfserjoch/Giogo dello Stèlvio (2757 m)

Distance: 17,5 km
Temps de marche:  3 heures 50 minutes au Pass Umbrail, quasi sans arrêt; 15 minutes de pause, 50 minutes au Stilfserjoch.
Dénivellation:  1310 m à la montée; 420 m à la descente.

Il avait plu un peu pendant la nuit; le matin le ciel était complètement bouché, avec des lambeaux de nuages partout.  Sally m’a amené à l’endroit où elle m’a cherché hier, un parking un peu en dessus du barrage de Cancano.  Les chemins étaient assez agréables et faciles à suivre (traces de VTT partout), la visibilité était très variable, avec beaucoup de brouillard épais à partir de 2400 m (on ne voyait guère 50 mètres).

Sally m’attendait au Pass Umbrail pour un pique-nique rapide et je suis encore monté au Col du Stelvio, le plus haut col routier des Alpes, où il y avait beaucoup d’activité malgré le brouillard.  Là, nous nous sommes installés dans un petit hôtel (il y avait beaucoup de choix).


Au revoir à Livigno

Le 12 octobre

Première partie:  4,0 km en kayak sur le Lago di Livigno, à partir du barrage Punt dal Gall, direction est, où Roger m’a déposé près d’un chemin.  Il est rentré seul dans le kayak mais devait faire presque 6 km pour trouver un endroit plus facile pour sortir le bateau de l’eau.  Plus tard, il est rentré chez lui à Grandvaux.

Deuxième partie: 18,2 km à pied sur de bons chemins ou routes forestières du côté italien de la frontière, normalement entre 1 et 3 km distant de la frontière elle-même, le long du Lago di S. Giacomo di Fraéle et du Lago di Cancano, jusqu’au barrage de Cancano, en contrebas du Piz Schumbraida, où Sally m’a cherché en voiture.  Toute cette partie aurait pu se faire en VTT.  Nous avons trouvé du logement à Bormio.

Distance:  4 km plus 18,2 km
Temps:  40 minutes en kayak, et 3 heures 40 minutes à pied (dont 10 minutes de pauses)
Dénivellation:  200 m à la montée; 40 m à la descente

Il faisait assez beau toute la journée.

Photo:

Roger prêt à rentrer

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La frontière de Livigno

Le 11 octobre

Itinéraire:  Alpe Campaccio (1950 m, sur la route Livigno – Forcola di Livigno) – Piz la Stretta (3104 m) – Monte Garone (3030 m) – Fuorcla Federia 2899 m) – Valle di Federia, pt 2010 m.

Distance: 24,3 km
Temps total: 9 heures 20 minutes, dont 1 heure 20 minutes pour les arrêts
Dénivellation:  1760 m à la montée; 1700 m à la descente

J’ai décidé de prendre ma revanche sur Piz La Stretta – où je ne pouvais pas atteindre le sommet en raison du brouillard et de la neige, le 4 octobre. Cette fois, il était assez ensoleillé avec seulement quelques nuages. La limite de la neige était montée à 2800 m environ et la neige était dure, ce qui facilitait la marche.

Je voulais aussi continuer le long de la frontière vers le nord aussi loin que possible. Mais l’arête vers le nord n’avait pas l’air commode sous la neige (voir photo); cette voie n’est d’ailleurs pas décrite dans le guide (est-ce qu’elle se fait?). J’ai essayé de descendre l’arête ouest jusqu’à la Fuorcla Chamuera afin de pouvoir rejoindre la frontière plus au nord. Elle est classé  « peu difficile », mais après être descendu une pente de neige très raide j’ai dû abandonner à cause d’une bande de rochers verticale, seulement 3-4 mètres de haut, qui semblaient ne pas avoir de points faibles. Donc, retour au sommet, après avoir gaspillé une bonne heure de mon temps. Ensuite, je trouvais un moyen rusé de contourner l’arête à l’est, mais il fallait descendre et remonter 400 m pour arriver au Monte Garone, ce qui m’a coûté encore 2 heures. Le prochain tronçon de la frontière vers le nord est allé assez vite; en fait, la couverture de neige dure a bien facilité les choses.

Je devais m’arrêter à la Fuorcla Federia et descendre dans la très longue vallée de Federia à Livigno. Les prochains sommets auraient été plus difficiles et il me manquait le temps. Sally et Roger sont arrivés cet après-midi et Roger pouvait monter la vallée de Federia en voiture pour me chercher, ce qui m’a épargné les derniers 3 kilomètres.

Photo:

Piz la Stretta vu du nord-est, l’arête nord est à droite

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Mise à jour

Le 6 octobre

Deux visites chez l’urologue aujourd’hui. La vessie ne se vide pas encore comme il faut, de sorte que le cathéter (sonde) doit rester en place encore 3 semaines.

Entretemps, j’attends une période de temps plus clément pour permettre la neige sur les montagnes à fondre un peu.  Le début de la semaine prochaine semble prometteur.

J’ai aussi mis à jour le site internet: il y a maintenant quelques photos de plus et quelques-uns des blogs antérieurs ont une version allemande.  Pour accéder aux blogs antérieurs en anglais et en allemand (il semble y avoir un bug dans le programme ici) soit aller à la version française, puis changer la langue, soit utiliser la fonction « archive » selon le mois désiré.

Le Géo Tracking devrait être mis à jour le mardi 13 octobre.

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Encore de la pluie et de la neige

Le 4 octobre

Il avait plu beaucoup pendant la nuit et le temps était toujours maussade le matin.  Après avoir fait le plein d’essence (0,92 ct/litre sans plomb, zone franche oblige!), je suis allé à « Baitel del Gras degli Agnelli », petite case inhabitée à 2099 m sur la route de la Forcola di Livigno.  Je me suis préparé à faire une sortie quand il a commencé à pleuvoir très fort, alors j’ai écouté de la musique dans la voiture pendant une heure.  Tout à coup la pluie s’est arrêtée et une éclaircie s’est dessinée.  Alors départ!

Itinéraire: aller-retour au col La Stretta (2465 m); distance 3,6 km,  dénivellation totale 375 m à la montée et à la descente, 50 minutes de montée et 30 minutes de descente, avec un sac léger.  De la neige à partir de 2200 m, couvrant le chemin entièrement à partir de 2300 m environ.

J’avais l’intention de peut-être monter encore au Piz la Stretta (3104 m) sur un chemin balisé, mais tout était dans le brouillard, j’aurais mis au moins 3 heures aller-retour pour les 650 m de dénivellation restants, avec de la neige fraîche bien plus profonde plus haut, et le ciel s’était de nouveau bouché (à la montée, j’avais 2-3 minutes de soleil et j’ai vu mon ombre pour la première fois depuis 2 jours!)  La décision de renoncer était vite prise et la montagne m’a félicité en m’envoyant une nouvelle bourrasque de vent et de neige.

Alors cap sur Pontresina pour rendre une visite rapide à Fritz et Ursulina Hagmann, ensuite rentrée à Vevey et Grandvaux dans l’après-midi.


Conditions hivernales au sommet

Le 3 octobre

Itinéraire: Rifugio Saoseo – Pass da Val Mera (2660 m) – Piz Ursera (3032 m) – Forcola di Livigno (2315 m) – La Rösa (pour aller chercher la voiture).

Distance: 18,7 km
Temps total; 8 heures 10 minutes (dont 40 minutes pour les arrêts)
Dénivellation ; 1180 m en montée; 1290 m à la descente

Eh bien, le temps n’était en fait pas trop mauvais.  Il avait plu sporadiquement toute la nuit.  Je suis parti de la cabane à 7h55 avec tout mon matériel contre la pluie, mais il n’a pas plu/neigé jusqu’aux environs de midi.  Pas de problème jusqu’au Pass da Val Mera, mais alors le chemin (si il y en avait un) n’était pas marqué et il y avait de plus en plus de neige, jusqu’à 30 cm au sommet du Piz Ursera.  Peut-être que je ne devrais pas avoir l’essayé, mais l’alternative aurait été un énorme détour. Donc, la progression était lente, la visibilité était réduite à environ 100 m dans le brouillard, il y avait un vent froid et il neigeait. Des conditions hivernales!  Grâce au GPS, j’ai trouvé le chemin jusqu’au sommet, j’ai écrit mon nom dans le livret du sommet et commencé la descente.  Raide, avec beaucoup de neige fraîche, non consolidée, donc on s’est enfoncé à chaque pas.  Encore une fois, le GPS était indispensable et au fur et à mesure que je perdais de l’altitude il y avait de moins en moins de neige sur les pierres, la visibilité s’est améliorée, et je suis tombé sur un chemin avec des cairns et atteint à nouveau la frontière juste avant la Forcola di Livigno. Là, il ne neigeait plus mais pleuvait sporadiquement.

Une fois à La Rösa, la route du col de la Bernina était fermée en raison d’un rallye Porsche, donc j’ai utilisé le temps pour prendre un café et pour me débarrasser de tous mes vêtements mouillés (et les chaussures – elles ont bien tenu, mais ne pouvaient pas faire face à des flaques d’eau et à la neige mouillée un peu plus bas).

Voilà que se termine la vallée de Poschiavo.  Je suis entré dans la zone franche italienne de Livigno, où j’ai trouvé un albergo bon marché.


Trop de neige – niveau des nuages trop bas

Le 2 octobre

Itinéraire:  Rifugio Saoseo (1986 m) – Pass da Sach (2731 m) – Laghi da Viola – Pass da Val Viola (2432 m) – Rifugio Saoseo.

Distance: 16,4 km
Temps total:  7 heures 20 minutes (y compris 50 minutes pour les arrêts)
Dénivellation: 1260 m à la montée et à la descente.

Les conditions n’étaient pas brillantes.  A partir de 2400 m environ, toutes les pentes des montagnes étaient recouvertes de 5 – 15 cm de neige, y compris le chemin (qui était bien marqué et pas trop difficile à suivre).  Mais la progression était plus lente en raison des pierres glissantes sous la neige, qui nécessitaient une attention accrue.

Le niveau inférieur des nuages est resté vers 2900 m toute la journée et il pleuvinait un peu dans l’après-midi.  Dans ces conditions, aucun sommet n’était possible.

J’aurais pu être de retour à la cabane pour l’heure du repas de midi, après l’avoir quittée à 8h10, mais j’ai décidé de faire un deuxième col.

Prévisions météo pour les deux prochains jours : de la pluie!

Photos :

Bornes nos. 12 (Pass da Sach) et 11 (Pass da Val Viola). Entre les deux, il y a quelque 5 km d’arêtes rocheuses.

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Retour aux montagnes

Le 1er octobre

Je suis allé en voiture à La Rösa derrière le col Bernina.  6 ½ heures, en traversant 4 cols:  Nufenen, San Bernardino, Julier et Bernina!

Montée au Refuge Saoseo (CAS, 1986 m), une randonnée facile

Distance: 6 km;  temps 90 minutes.
Dénivellation:  270 m de montée, 160 m de descente

Le temps n’est pas bon; il y a beaucoup de neige à la montagne